La typologie analytique

La typologie analytique (TA) mise au point par A. Gagnier et F. Crescent et livrée au grand public en 2020 se veut l’héritière de la typologie jungienne et de la typologie des profondeurs. Elle intègre tous les récents travaux des analystes ainsi que des travaux en neuroscience et en psychologie cognitive, et évacue sciemment les apports de la typologie myersienne en supprimant l’axe J-P et le typage par préférences myersiennes (I-E, S-N et F-T), peu pertinents pour la culture française et sources de nombreuses erreurs de typage.

Conçue comme une alternative moderne et française au MBTI®, la typologie analytique a été mise au point pour réaliser le typage jungien le plus précis et fiable pour la population française. Les seize types ne sont plus codés avec les acronymes myersiens à quatre lettres, mais avec les acronymes analytiques à trois lettres donnant directement accès à la hiérarchie des fonctions. Les seize types ne sont pas classés en tempéraments comme dans la typologie myersienne, mais par quadrants comme en socionique.

De la typologie des profondeurs, la typologie analytique reprend tous les principes essentiels : câblage cognitif à quatre fonctions égosyntoniques et quatre fonctions égodystoniques ; attitude similaire des fonctions dominante et tertiaire, et des fonctions auxiliaire et inférieure ; typage par fonctions. La typologie analytique intègre également l’ensemble des travaux de l’analyste John Beebe et reconnaît que chaque fonction est porteuse d’un archétype fixe.  

Sommaire

Les seize types TA
Le codage TA
Les principes théorique de la typologie analytique
La méthodologie de typage TA
La typanalyse
La classification des types par quadrants
Tables d’équivalences typologiques
Les interactions entre types

Les seize types TA
N° TAType TAZone de confortFonctionsType jungien
1ITNIntroversion
Pensée

Intuition
Ti Ne Si FePensée introvertie
Sous-type intuition
2ITSIntroversion
Pensée

Sensation
Ti Se Ni FePensée introvertie
Sous-type sensation
3IFSIntroversion
Sentiment

Sensation
Fi Se Ni TeSentiment introverti
Sous-type sensation
4IFNIntroversion
Sentiment

Intuition
Fi Ne Si TeSentiment introverti
Sous-type intuition
5ENTExtraversion
Intuition

Pensée
Ne Ti Fe SiIntuition extravertie
Sous-type pensée
6ESTExtraversion
Sensation

Pensée
Se Ti Fe NiSensation extravertie
Sous-type pensée
7ESFExtraversion
Sensation

Sentiment
Se Fi Te NiSensation extravertie
Sous-type sentiment
8ENFExtraversion
Intuition

Sentiment
Ne Fi Te SiIntuition extravertie
Sous-type sentiment
9ISFIntroversion
Sensation

Sentiment
Si Fe Ti NeSensation introvertie
Sous-type sentiment
10INFIntroversion
Intuition

Sentiment
Ni Fe Ti SeIntuition introvertie
Sous-type sentiment
11INTIntroversion
Intuition

Pensée
Ni Te Fi SeIntuition introvertie
Sous-type pensée
12ISTIntroversion
Sensation

Pensée
Si Te Fi NeSensation introvertie
Sous-type pensée
13EFSExtraversion
Sensation

Sentiment
Fe Si Ne TiSentiment extraverti
Sous-type sensation
14EFNExtraversion
Sentiment

Sensation
Fe Ni Se TiSentiment extraverti
Sous-type intuition
15ETNExtraversion
Pensée

Intuition
Te Ni Se FiPensée extravertie
Sous-type intuition
16ETSExtraversion
Pensée

Sensation
Te Si Ne FiPensée extravertie
Sous-type sensation

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Le codage TA

En typologie analytique le codage d’un type comporte trois lettres et les fonctions cognitives sont directement accessibles depuis le codage du type :

  • la première lettre correspond à l’attitude de la fonction dominante
  • la deuxième lettre correspond à la fonction dominante
  • et la troisième lettre correspond à la fonction auxiliaire

Exactement comme les acronymes myersiens (MBTI®), les acronymes analytiques commençant par E désignent les types extravertis, et ceux commençant par I désignent les types introvertis.

Exemple : Le type INF signifie que la fonction dominante N est Introvertie, donc Ni, et que la fonction auxiliaire est F. Comme la fonction auxiliaire d’une fonction dominante introvertie est systématiquement extravertie, il s’agit de Fe. Nous sommes donc en présence du type NiFe(TiSe), c’est à dire du type INFJ en codage MBTI®.

Exemple : Le type EST signifie que la fonction dominante S est Extravertie, donc Se, et que la fonction auxiliaire est T. Comme la fonction auxiliaire d’une fonction dominante extravertie est systématiquement introvertie, il s’agit de Ti. Nous sommes donc en présence du type SeTi(FeNi), c’est à dire du type ESTP en codage MBTI®.

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Les principes théoriques de la TA

Tout typanalyste (également appelé « praticien en typologie analytique » ou « praticien TA ») adhère à ces principes théoriques :

  1. L’utilisation du codage TA pour le codage des seize types
  2. L’utilisation de la méthodologie de typage TA
  3. Le classement des types par fonctions (quadrants) et non par tempéraments
  4. Le respect du principe jungien de compensation
  5. L’utilisation du câblage à huit fonctions
  6. L’alternance des attitudes dans la hiérarchie des fonctions
  7. L’utilisation des archétypes
  8. Le recours aux outils de la psychologie analytique dans le diagnostic des déviations typologiques
1. Utilisation du codage TA pour le codage des seize types

Le codage TA a été mis au point pour évacuer toute trace du MBTI® de la typologie analytique, écartant tout risque pour le typanalyste d’être juridiquement inquiété par les ayants droits de la typologie myersienne. Son utilisation dans le cadre de la typologie analytique est exigée.

Le rejet de l’axe J-P (et donc de la quatrième lettre des acronymes myersiens) n’est pas seulement nécessaire pour se prémunir d’attaques juridiques relatives au MBTI®, mais également pour garantir une plus grande précision et véracité des typages français. En effet, comme mentionné sur la page dédiée au MBTI® , l’axe J-P a été mis au point par Isabelle Briggs Myers pour des individus de culture nord-américaine fortement impactés par l’extraversion (Energies and Patterns in Psychological Types, John Beebe, p.36). Dans notre culture française plus introvertie, cette place prépondérante accordé à la première fonction extravertie du câblage est non seulement peu pertinente, mais également source d’erreurs régulières de typage chez les introvertis.

Dans un souci de simplicité pour les personnes typées, on pourra également utiliser le chiffre ou nombre attribué à chacun des types TA.

2. Utilisation de la méthodologie de typage TA

La méthodologie de typage TA suit un protocole strict destiné à réduire les biais cognitifs et à harmoniser les résultats entre typanalystes. Elle doit être strictement respectée, et aucun outil additionnel ne doit être utilisé dans le processus de typage (l’ennéagramme ne doit jamais être utilisé dans le cadre d’un typage TA).

3. Classement des types par fonctions

La typologie analytique se focalise, comme en typologie jungienne et en typologie des profondeurs, sur les fonctions cognitives, et non sur des préférences. Par conséquent en typologie analytique les types sont systématiquement classés par quadrants de fonction (voir plus bas), et jamais par tempéraments, afin d’éviter l’entretien de biais cognitifs et de préjugés relatifs aux types.

4. Respect du principe jungien de compensation

La typologie jungienne, la typologie des profondeurs et même la typologie myersienne se distinguent d’autres typologies inspirées du MBTI® par leur obédience au principe jungien de compensation. Ce principe de compensation établit qu’un élément de la psyché doit systématiquement être compensé par son opposé pour que le système psychique soit sain. Si l’on est en présence d’un déséquilibre des fonctions continu, c’est que le câblage du sujet présente une anomalie et que sa psyché est en souffrance. La typologie analytique, en tant qu’héritière directe de la typologie jungienne et de la typologie des profondeurs, respecte strictement ce principe de compensation.

En clair, ce principe exclue toutes les typologies inspirées du MBTI et multipliant les types au-delà des seize de Jung, comme la typologie d’Objective Personality.

5. Câblage à huit fonctions

La typologie analytique, comme la typologie des profondeurs, utilise le modèle de câblage à quatre fonctions égosyntoniques et quatre fonctions égodystoniques défini par les analystes Laura McGrew et Paul Watsky en 1983 (Energies and Patterns in Psychological Types, p.38). Elle intègre toutes les récentes théories des analystes sur les fonctions fantômes et le fonctionnement du câblage inconscient.

6. Alternance des attitudes dans la hiérarchie des fonctions

En typologie des profondeurs il a été établi en 1983 par W. Harold Grant, Mary Magdala Thompson et Thomas E. Clarke que la fonction tertiaire compensait la fonction auxiliaire et était donc de même attitude que la fonction dominante (MBTI® Manual, 1998, note 7 du chapitre 3, p. 387), et que chaque fonction égodystonique était de l’attitude opposée à sa fonction miroir égosyntonique. La typologie analytique s’inscrit dans ces lignes théoriques.

Hiérarchie des fonctionsAttitude chez l’extravertiAttitude chez l’introverti
Fonction dominante #1extravertieintrovertie
Fonctions auxiliaire #2introvertieextravertie
Fonction tertiaire #3extravertieintrovertie
Fonction inférieure #4introvertieextravertie
Fonction #5introvertieextravertie
Fonction #6extravertieintrovertie
Fonction #7introvertieextravertie
Fonction #8extravertieintrovertie
7. Utilisation des archétypes

En typologie analytique, comme en typologie des profondeurs, chaque fonction est porteuse d’une énergie numineuse archétypale. Ces archétypes peuvent être à l’origine de complexes archétypaux (qui peuvent dévier le développement du type et fausser le typage) et portent à 64 les nuances d’expression des types, il est donc impératif pour le typanalyste de les connaître et de savoir les repérer.

FonctionNom de l’archétype correspondant
en typologie des profondeurs
Nom de l’archétype correspondant
en typologie analytique
Fonction dominante #1The Hero / Heroine ♀ (1)Le Héros / L’Héroïne ♀
Le Dominus
/ La Domina
Fonctions auxiliaire #2The Father / Mother ♀ (1)
The Parent (3)
Le Père / La Mère
Le Parent
Fonction tertiaire #3The Puer Aeternus / Puella Aeterna ♀ (1)
The Eternal Child (2)
L’Enfant Intérieur / L’Enfant Intérieure
L’Enfant
Fonction inférieure #4The Anima / Animus ♀ (1)L’Anima / L’Animus
Fonction #5The Opposing Personality (1)La Personnalité Opposante
L’Opposant
/ L’Opposante
Fonction #6The Witch / Senex ♀ (1)
The Critical Parent (4)
La Sorcière / Le Senex
Le Parent Critique
Fonction #7The Trickster (1)Le Décepteur / La Déceptrice ♀
Le Trickster
Fonction #8The Demonic-Daimonic Personality (1)
The Demon-Daimon (2)
La Personnalité Angélique-Démonique
L’Ange-Démon
/ L’Ange-Démone
(1) Energies and Patterns in Psychological Types, John Beebe
(2) Depth Typology C. G. Jung, Isabel Myers, John Beebe And The Guide Map To Becoming Who You Are, Mark Hunziker
(3) Projection and Personality Development via the Eight-Function Model, Carol Shumate
(3) « The Dark Side of Profiles », Mark Hunziker, article publié sur Personality Type in Depth
8. Recours aux outils de la psychologie analytique dans le diagnostique des déviations typologiques

Dans le cadre d’un typage TA, si la personne typée présente des résultats typologiques confus mettant en évidence une déviation de son type, le typanalyste doit recourir aux outils de la psychologie analytique (psychanalyse jungienne) dans le respect de la ligne théorique de la typologie jungienne, de la typologie des profondeurs et de la typologie analytique (et non à l’ennéagramme ou à d’autres formes de typologies) pour comprendre les complexes archétypaux à l’œuvre et écarter les déviations comportementalistes résultants de chocs, traumatismes, persona envahissante, conditionnements culturels, etc., qui fausseraient le typage.

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La méthodologie de typage en TA

En typologie analytique le typage d’une personne repose directement sur les huit fonctions définies par C. G. Jung dans Types Psychologiques et non sur les préférences N-S, F-T et J-P de la typologie myersienne – l’axe J-P ajouté par Isabelle Myers, jugé non pertinent pour la population française, est d’ailleurs abandonné.

L’établissement de la chronologie cognitive
L’identification des fonctions et des dyades de fonctions
L’application des correctifs
La validation du type
Etablissement de la chronologie cognitive

Au cours d’un typage TA le typanalyste retrace l’apparition chronologique des fonctions égosyntoniques de la personne typée : la fonction dominante (1), la fonction auxiliaire (2), la fonction tertiaire (3) et la fonction inférieure (4).

Fonctions égosyntoniques#1 Fonction dominante#2 Fonction auxiliaire#3 Fonction tertiaire#4 Fonction inférieure
Fonctions égodystoniques « fantômes »#5#6#7#8

Le bon développement des fonctions cognitives suivant un ordre établi, leur manifestation peut être précisément situé dans le temps. C’est pourquoi, afin d’identifier la hiérarchie du câblage égosyntonique, repérer les alternances d’attitude permet au typanalyste de situer le développement de nouvelles fonctions cognitives.

En général, l’évolution des fonctions égosyntoniques suit à peu près ce cadre temporel :

Enfance – de 0 à 10 ansFonction dominante
Adolescence – de 10 à 20 ansFonction auxiliaire
de 20 à 30 ansFonction tertiaire
à partir de 40 ansFonction inférieure

On peut dès la petite enfance, voire dans les premiers mois de la vie, identifier la fonction dominante ou au moins l’attitude préférée d’un enfant. Il est possible de typer complètement un enfant dès 5 ou 6 ans, et parfois dès 2 ou 3 ans (Nurture by Nature, Tieger et Barron-Tieger, 1997). Cependant le moment optimal pour typer une personne est à l’adolescence (fin du collège – début du lycée) car les deux premières fonctions sont bien en évidence et les fonctions basses ou fantômes ont moins de chance d’être développées. Typer une personne après la vingtaine demande une plus grande prudence et une plus grande maîtrise en raison du poids des fonctions tertiaire, inférieure et fantômes dans le câblage.

Identification des fonctions et des axes cognitifs
1. Identification de l’axe principal

L’axe principal du câblage comprend la fonction dominante et la fonction inférieure. C’est l’axe déséquilibré et problématique du câblage cognitif et donc le plus facilement repérable.

  • Chez les observateurs – les types sensation et intuition – le problème va résider dans leur rapport au corps et à l’esprit.
  • Chez les décideurs – les types pensée ou sentiment, le déséquilibre va s’exprimer dans leur rapport à la rationalité et à l’émotion.

Exemple : « Un type pensée est souvent incapable d’exprimer ses sentiments normalement et de façon appropriée au bon moment. » Marie-Louise Von Franz

2. Identification de l’axe à l’équilibre

La fonction auxiliaire et la fonction tertiaire forment un autre axe, l’axe équilibré du câblage égosyntonique, et à ce titre il est également souvent facilement repérable.

  • Pour les observateurs – les types sensation et intuition – leur état émotionnel est généralement assez stable vu de l’extérieur.
  • Pour les décideurs – les types pensée ou sentiment, c’est l’équilibre du corps et de l’esprit qui prévaut chez eux.

Exemple : Les types qui ont l’intuition en fonction auxiliaire (IFN, EFN, ITN, ETN) sont généralement mieux insérés dans la société que les types qui ont l’intuition en fonction dominante (INF, ENF, ENT, INT) comme l’écart entre leurs projets (N) et la réalité (S) est plus réduit. On observe ce phénomène notamment dans la sphère professionnelle et amoureuse – les types intuition ont plus de difficultés à se mettre en couple ou à atteindre une stabilité professionnelle.

3. Identification de l’axe de décision

La dyade de fonctions de décision donne une teinte très reconnaissable au câblage cognitif et saute parfois aux yeux du typanalyste avant même l’identification de la fonction dominante. L’identification de cet axe permet généralement d’éviter (ou de corriger) les erreurs de typage générées par le typage myersien basé sur les préférences, notamment en contrant l’influence des stéréotypes de genres sur le câblage cognitif.

Exemple : Pour différencier un ENT d’un ENF, tous deux Ne dom, on ne cherchera pas lequel des deux est le plus empathe et lequel est le plus rationnel (méthode myersienne), mais qui possède l’axe Ti-Fe et qui l’axe Fi-Te. Plutôt que de chercher à savoir si la fonction auxiliaire est Fi ou Ti, nous chercherons à savoir qui utilise Ti et qui utilise Te, et qui utilise Fi et qui Fe.

4. Identification de la fonction de décision principale

La fonction de décision principale est d’une importance capitale car elle détermine si la personne préfère la décision extravertie (De) – Fe ou Te, ou la décision introvertie (Di) – Fi ou Ti.

  • Les fonctions de décision extravertie (De) – Fe et Te – poussent instinctivement leurs utilisateurs à collaborer et à servir le groupe (le couple, la famille, l’entreprise, la nation, etc.). Les types ayant une fonction Fe ou Te en fonction dominante ou auxiliaire perçoivent le groupe comme un refuge et ont l’instinct grégaire très développé. Ils ont besoin d’être utile au groupe et d’avoir une place dans la société. Ils sont obéissants, suivent les règles, et font beaucoup d’efforts pour s’adapter, s’intégrer, et préserver l’harmonie sociale en réprimant leur individualité, leurs désirs ou leurs besoins personnels.
  • Les fonctions de décision introvertie (Di) – Fi et Ti – poussent instinctivement leurs utilisateurs à s’opposer et à préserver leur indépendance vis à vis du groupe (le couple, la famille, l’entreprise, la nation, etc.). Les types ayant une fonction Fi ou Ti en fonction dominante ou auxiliaire perçoivent le groupe comme oppressant et ont un esprit critique très développé. Ils ont besoin de se sentir libre et de promouvoir leurs idées et leurs valeurs. Ils sont rebelles, remettent les règles en question, et font beaucoup d’efforts pour se démarquer et réaliser leurs désirs et leurs rêves.

Quand l’axe de décision est à l’équilibre – c’est à dire chez les types intuition et sensation, le rapport au groupe et à leur propre individualité est plus équilibré, mais la fonction de décision principale reste prégnante par rapport à la seconde.

5. Identification de la fonction d’observation principale

La fonction d’observation principale est essentielle et détermine quant à elle si la personne préfère l’observation extravertie (Oe) – Se ou Ne, ou l’observation introvertie (Oi) – Si ou Ni.

  • Les fonctions d’observation extravertie (Oe) – Se et Ne – poussent instinctivement leurs utilisateurs à prendre des risques, tenter de nouvelles expériences et à rechercher sans cesse la nouveauté, la stimulation et les apports venant de l’extérieur. Adaptables et de nature plutôt optimiste, ils sont généralement plutôt détendus face à l’incertitude, à l’imprévu et au changement.
  • Les fonctions d’observation introvertie (Oi) – Si et Ni – poussent instinctivement leurs utilisateurs à être prudents, à rechercher la sécurité, la stabilité et se méfier des apports venant de l’extérieur. Rigides et de nature plutôt pessimiste, ils sont généralement assez angoissés face à l’incertitude, à l’imprévu et au changement.

Quand l’axe d’observation est à l’équilibre – c’est à dire chez les types pensée et sentiment, le rapport à l’étranger et au risque est plus équilibré, mais la fonction d’observation principale reste prégnante par rapport à la seconde.

Si une fonction Oe – Se ou Ne, est la fonction dominante ou auxiliaire, elle est toujours accompagnée d’une fonction dominante ou auxiliaire Di – Fi ou Ti. Et si une fonction Oi – Si ou Ni, est la fonction dominante ou auxiliaire, elle est toujours accompagnée d’une fonction dominante ou auxiliaire De – Fe ou Te.

6. Identification de l’axe d’observation

La dyade de fonctions d’observation donne, comme la dyade de fonctions de décision, une teinte très reconnaissable au câblage cognitif et saute aussi parfois aux yeux du typanalyste avant même l’identification de la fonction dominante. L’identification de cet axe permet généralement de clarifier ou de valider la fonction d’observation principale ainsi que la position des deux fonctions dans le câblage.

Exemple : L’INF observe le monde via un prisme de motifs, de métaphores et de symboles (Ni dom), et a une fascination pour ce qui brille, ce qui est bon, ce qui est beau et de façon générale de ce qui lui procure du plaisir sensoriel et esthétique (Se inférieur).

7. Identification de l’axe domino-tertiaire

L’axe domino-tertiaire du câblage cognitif est la combinaison de la fonction dominante et de la fonction tertiaire.

  • Chez une personne introvertie l’axe domino-tertiaire comprend les deux fonctions égosyntoniques introverties.
  • Chez la personne extravertie l’axe domino-tertiaire comprend les deux fonctions égosyntoniques extraverties.

L’attitude et la puissance de la fonction dominante vont émuler la fonction tertiaire, et les deux fonctions vont travailler en synergie. Cet axe est particulièrement important car il constitue le cœur de l’identité consciente de la personne typée.

Exemple : Chez le type INF l’axe domino-tertiaire est Ni-Ti, et chez le type INT l’axe domino-tertiaire est Ni-Fi. Contrairement à ce que les préférences myersiennes ont pu laisser penser, on ne peut pas départager un INF d’un INT en jaugeant leur niveau d’empathie pour autrui. Car l’INF se décrit souvent lui-même comme un penseur et un intellectuel qui réprime son ironie mordante et ses opinions lapidaires derrière sa fonction Fe chaleureuse et diplomate. Et l’INT se décrit souvent comme un être sensible et incompris (une thématique qui revient chez beaucoup d’utilisateurs de Fi) qui bien souvent est en complet décalage dans son esprit avec l’image de dureté et d’insensibilité que sa fonction Te renvoie aux autres.

8. Identification de l’axe extraverti

L’axe extraverti constitue ce qu’un observateur extérieur perçoit de la personne typée à un niveau superficiel. Au sein d’une société américaine où l’extraversion est ultra-valorisée, les américains s’identifient plus souvent à leurs fonctions extraverties – même si leur fonction dominante est introvertie. C’est la raison pour laquelle il a paru nécessaire à Isabelle Briggs Myers de typer d’après la première fonction extravertie visible – c’est cette dernière qui est codée J ou P dans le codage myersien.

En France c’est au contraire l’introversion qui est culturellement valorisée, ce qui fait que l’on observe plutôt une identification consciente des personnes typées à leurs fonctions introverties – même quand leur fonction dominante est extravertie. L’axe extraverti de la personne typée sera par conséquent plus discret et il sera donc nécessaire de bien l’observer pour déterminer sa nature et son placement exact dans le câblage.

Exemple : Pour différencier les types IFN et IFS, après l’identification de l’axe domino-tertiaire qui doit déjà donner des indications sur la nature de la fonction tertiaire, l’identification de l’axe extraverti peut lever des doutes sur l’agencement du câblage – les empreintes synergétiques de Se-Te et de Ne-Te étant très différentes.

L’axe Se-Te va souvent pousser l’IFS à mettre son Te au service de son Se (et inversement), c’est à dire mettre ses capacités intellectuelles, entrepreneuriales et organisationnelles au service de son amour de l’esthétique, de la beauté et du luxe.

L’axe Ne-Te va plutôt pousser l’IFN à mettre son Te au service de son Ne (et inversement) donc d’idées avant-gardistes ou d’un univers imaginaire ou mystique. La dyade Ne-Te est beaucoup moins préoccupée par le plaisir des sens immédiat ou le prestige matériel que la dyade Se-Te.

9. Identification des fonctions égodystoniques

« Dis-moi qui tu hais, je te dirai qui tu es. »

Les fonctions les plus inconscientes et les plus réprimées se manifestent souvent sous forme de projections visibles pour le typanalyste qui sait les identifier car elles sont généralement la source d’un rejet viscéral projeté sur autrui. Pour les identifier, il suffit parfois de demander à la personne typée quels traits de personnalité sont pour elle nocifs à la société (la société étant une métaphore de la psyché de la personne). Souvent, la réponse peut éclairer quant à la nature des fonctionnements cognitifs refoulés.

Application des correctifs
1. Prendre en compte la culture du sujet

La culture peut grandement influencer la personne typée :

  • Dans les réponses qu’elle donne au typanalyste – la personne typée a intégré que certaines fonctions sont culturellement valorisées et va inconsciemment (ou consciemment) chercher à s’y identifier pour être considérée de façon positive.
  • Dans le développement de son câblage cognitif – la personne typée pourra présenter une atrophie des fonctions dévalorisées par sa culture ou une hypertrophie des fonctions valorisées par sa culture.

Il est important pour le typanalyste de prendre en compte tous les aspects culturels de la personne typée – pas uniquement sa culture nationale (ou bi-nationale), mais également sa culture familiale, religieuse, ethnique, etc. Il est particulièrement intéressant de connaître les types des personnes ayant élevée la personne typée, et le rapport (harmonieux ou conflictuel) que la personne typée entretient avec ces dernières. Souvent le type des parents et l’environnement typologique immédiat influent fortement sur le développement du câblage cognitif.

En France les fonctions culturellement valorisées sont : Ti, Fe, Se et Ni (pas nécessairement dans cet ordre). Ce qui donne souvent des résultats hauts sur ces fonctions lors des typages, même chez des types ayant ces fonctions en fonctions égodystoniques. Par conséquent, si une personne typée présente un développement égal de deux fonctions miroirs, il faudra de préférence considérer que c’est la fonction dévalorisée culturellement qui est la fonction égosyntonique, et que la fonction égodystonique a été développée par adaptation culturelle.

Exemple : Si le typanalyste hésite entre un typage IFS et INF car le Fi et Te sont aussi présents que les Fe et le Ti, alors il devra privilégier la piste de l’IFS.

2. Prendre en compte les stéréotypes de genre

L’identification aux stéréotypes de genre est la cause principale d’erreurs de typage en typologie myersienne – les individus s’identifiant au « féminin » (généralement les femmes) s’identifiant au F, et les individus s’identifiant au « masculin » (généralement les hommes) s’identifiant au T.

Même s’il existe moins de risque d’erreur en typologie analytique, comme le typanalyste ne type pas d’après des préférences mais d’après les fonctions, il revient tout de même au typanalyste de corriger ce biais culturel dans ses résultats, au même titre que ceux cités au point précédent.

Exemple : Si un homme présente un développement très équilibré de ses fonctions pensée et sentiment, le typanalyste devra considérer que c’est la fonction sentiment qui a certainement la préséance dans le câblage.

Il est également à noter que les individus s’identifiant au « féminin » (généralement les femmes) s’identifient plus facilement aux fonctions De, et les individus s’identifiant au « masculin » (généralement les hommes) s’identifient plus facilement au fonctions Di. Chez les types ayant leur axe de décision à l’équilibre – c’est à dire chez les types intuition et sensation, il faudra donc également veiller à prendre en compte ce biais culturel.

Exemple : Si un homme présente un développement très équilibré de ses fonctions Di et De, le typanalyste devra considérer que c’est la fonction De qui a certainement la préséance dans le câblage.

3. Prendre en compte la dynamique d’individuation

Nous l’avons déjà mentionné plus haut, mais l’âge de la personne influe grandement sur le développement des fonctions. En effet, les fonctions se développent à mesure que le cerveau mature et/ou que le sujet doit s’adapter à son environnement. Plus une personne prend de l’âge, fait d’expériences, de développement personnel ou de thérapie, plus ses fonctions basses et égodystoniques prennent de poids dans son câblage cognitif. C’est la raison pour laquelle il est plus difficile d’identifier les deux premières fonctions après vingt ou trente ans.

4. Prendre en compte la neurodiversité

A l’heure actuelle on ignore encore si le neuroatipisme impacte la formation du câblage cognitif à la base ou a posteriori. Il est pour le moment impossible d’affirmer que les résultats typologiques d’une personne neuroatypique rendent compte de son câblage d’origine ou d’un câblage altéré. Il semble que certaines formes de neuroatipisme impactent le développement de certaines fonctions, mais en l’absence d’études sérieuses de l’impact de la neurodiversité sur le câblage cognitif, nous en sommes réduits à de simples conjectures.

Le neuroatipisme étant encore largement sous-diagnostiqué et sous-étudié, il pose un défi à la typologie. Si un typanalyste repère un neuroatypique lors d’un entretien, il devra encourager cette personne à aller consulter un spécialiste (psychiatre, neurologue, etc), et si un neuroatypique prend contact avec un typanalyste pour se faire typer, ce dernier devra lui indiquer que son neuroatipisme peut rendre ses résultats typologiques incertains.

La position de la TA sur la neurodiversité

Le typanalyste ne valorise aucune fonction et considère que chaque fonction détient un potentiel égal. Chaque câblage a ses particularités, ses forces et ses faiblesses, et il ne saurait être question de hiérarchiser ou de classer les fonctions et les câblages d’après des critères arbitraires (qui seraient favorables à certains et défavorables à d’autres).

Dans cette optique, les auteurs de la TA proposent une grille de corrélations entre les fonctions et les intelligences multiples, inspirée de la théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner. Ainsi en TA chaque fonction cognitive a sa propre intelligence, et les huit intelligences des fonctions se combinent au sein des câblages pour former des intelligences complexes.

TiTeFiFeNiNeSiSe
Intelligence logiqueIntelligence organisationnelleIntelligence intrapersonnelleIntelligence interpersonnelleIntelligence prédictiveIntelligence arborescenteIntelligence séquentielleIntelligence sensorielle
La validation du type

Pour effectuer un typage TA, le typanalyste utilise le Test de Typage Analytique (TTA) – à ce jour protégé par ses créateurs A. Gagnier et F. Crescent.

Lors d’un typage TA, la validation du type s’effectue toujours en concertation avec la personne typée. Un typage visant à l’objectivité doit pouvoir prendre en compte à la fois les conclusions de la personne typée – la seule à avoir véritablement accès à ses fonctions introverties et son vécu, et celles du typanalyste – le seul à percevoir les fonctions inconscientes de la personne typée. La personne typée faisant implicitement confiance au typanalyste, il en va de la déontologie de ce dernier de ne pas se laisser influencer par sa subjectivité et de tenir compte avec humilité du point de vue de la personne typée sur son propre câblage cognitif.

Si le typanalyste a des doutes à l’issue du typage il devra les exposer en toute transparence à la personne typée, et lui présenter les deux types les plus susceptibles de lui correspondre afin de recueillir son avis – le but étant qu’aucune piste sérieuse ne soit écartée par le typanalyste sans concertation avec la personne typée.

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La typanalyse

A l’issu du typage TA, le typanalyste et la personne typée peuvent entreprendre une typanalyse. C’est ainsi que l’on désigne en typologie analytique le suivi personnalisé d’une personne typée pour l’aider, grâce à la connaissance de son type, à régler ses problèmes ou atteindre les buts qu’elle s’est fixés dans les domaines personnel, professionnel ou relationnel.

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La classification des types par quadrants

Comme indiqué plus haut dans le manifeste théorique la typologie analytique se focalise, comme en typologie jungienne et en typologie des profondeurs, sur les fonctions cognitives, et non sur des préférences. Par conséquent en typologie analytique les types sont systématiquement classés par quadrants de fonction, jamais par tempéraments, afin d’éviter l’entretien de biais cognitifs et de préjugés relatifs aux types. Par commodité, les quadrants utilisés en typologie analytique sont les mêmes que ceux utilisés en socionique. Et par souci de simplicité, les 16 types sont numérotés de 1 à 16, par ordre de quadrant et en fonction de la position de la fonction de décision introvertie (Di).

Position de la fonction DiQuadrant 1
(bleu)
Quadrant 2
(jaune)
Quadrant 3
(rouge)
Quadrant 4
(vert)
Ti / Fe et Si / NeTi / Fe et Ni / SeNi / Se et Fi / TeSi / Ne et Fi / Te
Di 11 – ITN2 – ITS3 – IFS4 – IFN
Di 25 – ENT6 – EST7 – ESF8 – ENF
Di 39 – ISF10 – INF11 – INT12 – IST
Di 413 – EFS14 – EFN15 – ETN16 – ETS

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Table d’équivalences typologiques
Type jungienN° TACodage TACodage avec les fonctionsCodage MBTI®Type Golden Personality Profiler™ (16personalities.com)Codage socionique
DECIDEURS INTROVERTIS
OBSERVATEURS EXTRAVERTIS
1 à 8Di
Oe
Pensée introvertie
Sous-type intuition
1ITNTi Ne Si Fe
[Di Oe Oi De]
INTPINTP-A / INTP-TINTj
Introverti logique-intuitif
Pensée introvertie
Sous-type sensation
2ITSTi Se Ni Fe
[Di Oe Oi De]
ISTPISTP-A / ISTP-TISTj
Introverti logique-sensoriel
Sentiment introverti
Sous-type sensation
3IFSFi Se Ni Te
[Di Oe Oi De]
ISFPISFP-A / ISFP-TISFj
Introverti éthique-sensoriel
Sentiment introverti
Sous-type intuition
4IFNFi Ne Si Te
[Di Oe Oi De]
INFPINFP-A / INFP-TINFj
Introverti éthique-intuitif
Intuition extravertie
Sous-type pensée
5ENTNe Ti Fe Si
[Oe Di De Oi]
ENTPENTP-A / ENTP-TENTj
Extraverti intuitif-logique
Sensation extravertie
Sous-type pensée
6ESTSe Ti Fe Ni
[Oe Di De Oi]
ESTPESTP-A / ESTP-TESTj
Extraverti sensoriel-logique
Sensation extravertie
Sous-type sentiment
7ESF  Se Fi Te Ni
[Oe Di De Oi]
 ESFPESFP-A / ESFP-T ESFj
Extraverti sensoriel-éthique
Intuition extravertie
Sous-type sentiment
8ENFNe Fi Te Si
[Oe Di De Oi]
ENFPENFP-A / ENFP-TENFj
Extraverti intuitif-éthique
 DECIDEURS EXTRAVERTIS
OBSERVATEURS INTROVERTIS
9 à 16De
Oi
Sensation introvertie
Sous-type sentiment
9ISFSi Fe Ti Ne
[Oi De Di Oe]
ISFJISFJ-A / ISFJ-TISFp
Introverti sensoriel-éthique
Intuition introvertie
Sous-type sentiment
10INFNi Fe Ti Se
[Oi De Di Oe]
INFJINFJ-A / INFJ-TINFp
Introverti intuitif-éthique
Intuition introvertie
Sous-type pensée
11INTNi Te Fi Se
[Oi De Di Oe]
INTJINTJ-A / INTJ-TINTp
Introverti intuitif-logique
Sensation introvertie
Sous-type pensée
12ISTSi Te Fi Ne
[Oi De Di Oe]
ISTJISTJ-A / ISTJ-TISTp
Introverti sensoriel-logique
Sentiment extraverti
Sous-type sensation
13EFSFe Si Ne Ti
[De Oi Di Oe]
ESFJESFJ-A / ESFJ-TESFp
Extraverti éthique-sensoriel
Sentiment extraverti
Sous-type intuition
14EFNFe Ni Se Ti
[De Oi Di Oe]
ENFJENFJ-A / ENFJ-TENFp
Extraverti éthique-intuitif
Pensée extravertie
Sous-type intuition
15ETNTe Ni Se Fi
[De Oi Di Oe]
ENTJETNJ-A /ETNJ-TENTp
Extraverti logique-intuitif
Pensée extravertie
Sous-type sensation
16ETSTe Si Ne Fi
[De Oi Di Oe]
ESTJESTJ-A / ESTJ-TESTp
Extraverti logique-sensoriel

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Les interactions entre types en TA
TypeType miroir / Type fantômeType jumeauType cousinType voisinType opposéGolden pairePaire idéale 1 selon
Keirsey et Bates *
Paire idéale 2 selon
Keirsey et Bates *
1
ITN
15
ETN
2
ITS
5
ENT
4
IFN
13
EFS
16
ETS
13
EFS
14
EFN
2
ITS
16
ETS
1
ITN
6
EST
3
IFS
14
EFN
15
ETN
14
EFN
13
EFS
3
IFS
13
EFS
4
IFN
7
ESF
2
ITS
15
ETN
14
EFN
15
ETN
16
ETS
4
IFN
14
EFN
3
IFS
8
ENF
1
ITN
16
ETS
13
EFS
15
ETN
16
ETS
5
ENT
11
INT
8
ENF
1
ITN
6
EST
  9
ISF
10
INF
  9
ISF
10
INF
6
EST
12
IST
7
ESF
2
ITS
5
ENT
10
INF
  9
ISF
10
INF
 9
ISF
7
ESF
 9
ISF
6
EST
3
IFS
8
ENF
11
INT
12
IST
11
INT
12
IST
8
ENF
10
INF
5
ENT
4
IFN
7
ESF
12
IST
11
INT
12
IST
11
INT
 9
ISF
7
ESF
12
IST
13
EFS
10
INF
5
ENT
6
EST
5
ENT
6
EST
10
INF
8
ENF
11
INT
14
EFN
 9
ISF
6
EST
5
ENT
5
ENT
6
EST
11
INT
5
ENT
10
INF
15
ETN
12
IST
7
ESF
8
ENF
7
ESF
8
ENF
12
IST
6
EST
  9
ISF
16
ETS
11
INT
8
ENF
7
ESF
7
ESF
8
ENF
14
EFN
4
IFN
13
EFS
10
INF
15
ETN
2
ITS
3
IFS
2
ITS
1
ITN
13
EFS
3
IFS
14
EFN
 9
ISF
16
ETS
1
ITN
4
IFN
1
ITN
2
ITS
15
ETN
1
ITN
16
ETS
11
INT
14
EFN
3
IFS
2
ITS
3
IFS
4
IFN
16
ETS
2
ITS
15
ETN
12
IST
13
EFS
4
IFN
1
ITN
3
IFS
4
IFN
* La théorie des paires idéales de David Keirsey et Marilyn Bates est issue de leur ouvrage Please Understand Me, 1978.

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